Le gouvernement affirme que le niveau de radiation autour de la station a déjà diminué de 14 fois et quel les autorités locales font tout le possible pour refroidir le noyau des réacteurs. Des répliques sismiques, d'une magnitude assez forte pour causer des dégâts, pourraient avoir lieu pendant un mois encore alors que le foyer des séismes se trouve pas loin de Fukushima.
En attendant, les autorités mènent des travaux de sauvetage et répertorient les sinistrés. Il y aurait déjà plus de deux mille morts et le bilan pourrait s'alourdir jusqu'à 10 000, toujours selon les autorités.
Entre-temps, les dernière nouvelles provenant du Japon sont publiées sur Internet avec des tags "fin du monde" et "2012", avec l'allusion au calendrier maya dont un cycle s'achève en décembre 2012. Selon une légende urbaine, à ce stade la Terre sera frappée de puissants cataclysmes qui détruiraient la quasi-totalité de l'humanité. Les scientifiques, qui trouvent le temps de commenter cette légende, la démentissent. Ainsi, selon le chef du conseil d'experts pour la prévision sismique russe, Alexei Nikolaev, les menaces globales de ce genre ne sont pas envisageables durant le XXIe siècle.
Tout de même, force est de noter que, encore une fois selon les scientifiques, le tremblement de terre au Japon aurait déplacé de 15 cm l'axe de rotation de la Terre. Les chercheurs de l'Institut astronomique Chternberg auprès de l'Université Lomonossov estiment que les séismes au Japon ont été provoqués l'approchement sans précédent entre la Lune et la Terre. La force de gravitation entre les deux planètes aurait soulevé des parties de la Terre et provoqué l'oscillation des masses océaniques. Aujourd'hui on ignore encore les retombées qu'aura pour la notre planète le "grand séisme".