Le plus violent séisme de l’histoire du Japon de magnitude 8,9 s’est produit vendredi au nord-est du Tokyo. Il a été suivi peu après de plusieurs nouvelles secousses telluriques. L’épicentre de l’une d’elles était localisé à seulement 67 km de la capitale du Japon.
Le tremblement de terre a provoqué un tsunami, la hauteur de la vague a dépassé 10 mètres. Il a fait des centaines de morts, le nombre des blessés et des sinistrés reste à établir.
Le ministre plénipotentiaire de l’ambassade du Japon à Moscou Akira Imamura a déclaré aux journalistes: «Je veux exprimer la reconnaissance pour les paroles de compassion et les condoléances, que nous avons entendues de la part du président de Russie Dmitri Medvedev, des simples citoyens russes. Je tiens aussi à remercier la partie russe pour la proposition de livrer une aide urgente au Japon. Nous avons transmis cette proposition pour examen à Tokyo».
Voici ce que nous a dit par téléphone la chef adjointe du Département de l’information du Ministère des situations d’urgence de Russie Svetlana Tchoumakova:
Conformément à l’instruction du président de Russie le Ministère des situations d’urgence a mobilisé les forces et les moyens indispensables pour octroyer une aide au Japon. Des détachements « Tsentrospas », ainsi que des groupes de secouristes en Extrême-Orient russe ont été mis en état d’alerte. En ce moment Six avions, un hôpital de campagne, 200 secouristes, psychologues, médecins sont prêts à partir à tout moment dans la zone sinistrée.
On attendait l’arrivée de la vague du tsunami dans de nombreuses parties de la région d’Extrême-Orient, de Sakhaline et Kouriles à Hong Kong, Taïwan et îles du Pacifique. Par bonheur, la hauteur de la vague ne s’est pas avérée catastrophique. L’année dernière, la Russie a achevé la mise au point d'un système d’alerte précoce au tsunami en Extrême-Orient à la demande du président Dmitri Medvedev. Le système a fonctionné à 9 minutes de l’arrivée de la vague, et 11.000 personnes ont pu être évacuées à temps dans l’île de Sakhaline et dans les îles Kouriles.
Peu après le drame l’information a commencé à parvenir sur les arrêts automatiques de certaines centrales nucléaires nipponnes. Or le Premier ministre du Japon Naoto Kan a rassuré qu’il n’y avait pas de fuite radioactive. Le séisme au Japon a démontré la fiabilité des centrales nucléaires au regard sismique, a déclaré Vladimir Asmolov, directeur adjoint du consortium Rosenergoatom.
Néanmoins un préjudice énorme a été causé à l’infrastructure technique du pays, notamment aux transports et aux télécommunications. Notre radio internationale «La Voix de la Russie» est actuellement l’un des rares médias disponibles au Japon. Nous communiquons, donc, le numéro de la ligne téléphonique urgente: +7 495-950-64-84. Et notre adresse électronique: letters@ruvr.ru Vous pouvez y laisser des messages des zones sinistrées ou s’enquêter sur le sort des parents et proches, ainsi que d’exprimer votre soutien au peuple du Japon.