Biden a déjà visité Moscou. Le premier ministre russe Vladimir Poutine a dit en saluant l’invité américain que la capitale avait beaucoup changé et il lui serait intéressant de la redécouvrir.
Joseph Biden s’est rendu à l’ambassade américaine, à la Maison du gouvernement russe et à l’Université d’État de Moscou. Biden s’est entretenu avec les ombudsmans russes. Le vice-président américain s’intéresse aux prochaines élections régionales, législatives et aux présidentielles en Russie et a envisagé avec les représentants des partis d’opposition le monitoring du scrutin.
Biden est l’auteur du terme de «redémarrage» des rapports entre la Russie et les États-Unis mais c’est Vladimir Poutine qui les a commentés.
Si la Russie et les États-Unis d’Amérique s’étaient entendus d ’introduire un régime sans visas plus tôt que nous l’ayons fait avec l’UE, ce serait une démarche historique dans le développement des rapports russo-américains. Cela nous aurait permis de rompre les stéréotypes et de «redémarrer».
La Russie et les États-Unis envisagent pour la première fois un régime sans visas. «C’est une bonne idée», a dit Biden. Cette initiative confirme que la Russie et les États-Unis devraient renoncer aux anachronismes hérités de l’époque soviétique.
Le processus d’adhésion de la Russie à l’OMC engagé depuis 17 ans est aussi un anachronisme. Ce problème est le leitmotiv de la visite de Joseph Biden. Les pourparlers entre la Russie et els États-Unis sur l’OMC sont terminés. Le président Barack Obama a promis d’annuler l’amendement Jackson-Vanik.
Biden a assuré: les États-Unis comprennent que l’annulation de l’amendement et l’adhésion de la Russie à l’OMC est dans l’intérêt des Russes et des Américains.
Selon Biden, l’administration précédente n’a pas profité pendant huit ans de son séjour au pouvoir d’occasion d’améliorer les rapports avec la Russie. Le «redémarrage» proclamé par Obama et Medvedev porte déjà ses fruits : il suffit de mentionner le Traité START. Il n’est pas à douter que le redémarrage s’avère efficace pour les parties concernées.