Journalistes étrangers interdits d'entrée à Oman: l'ambassade dément

© RIA Novosti . Alexei Boitsov / Accéder à la base multimédiaOman
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Les autorités du sultanat d'Oman n'ont jamais interdit aux journalistes étrangers d'entrer dans ce pays de la péninsule arabique, où de nouvelles manifestations antigouvernementales ont éclaté le 27 février, a déclaré l'ambassadeur d'Oman à Moscou.

Les autorités du sultanat d'Oman n'ont jamais interdit aux journalistes étrangers d'entrer dans ce pays de la péninsule arabique, où de nouvelles manifestations antigouvernementales ont éclaté le 27 février, a déclaré mercredi l'ambassadeur d'Oman à Moscou.

"Nous avons contacté les dirigeants d'Oman pour nous renseigner sur l'existence d'une interdiction d'entrée dans le pays et qui elle concernait. Selon eux, cela n'a jamais été le cas, ce sont des informations infondées et mensongères", a indiqué l'ambassadeur d'Oman Mohammed Awadh Abdul Rahman Al Hassan.

Un correspondant de RIA Novosti avait rapporté lundi qu'il s'était vu refuser le visa d'entrée à Oman au poste de contrôle d'Al Wajaja, à la frontière avec les Emirats arabes unis.

"Des milliers de gens traversent la frontière d'Oman chaque jour. Si un pays souhaite envoyer ses journalistes à Oman, nous serons heureux de les accueillir sur notre territoire", a souligné le diplomate omanais.

Des centaines de manifestants se réunissent depuis plusieurs jours à Suhar, à 200 km au nord de Mascate, la capitale omanaise. Ils exigent des autorités qu'elles créent de nouveaux emplois, qu'elles augmentent les salaires et qu'elles intensifient leur lutte contre la corruption. Selon la chaîne Al Jazeera, la police a utilisé dimanche des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc pour disperser la manifestation. Lundi, l'agence Reuters a fait état de six morts à Suhar.

Le sultan Kabous ben Saïd d'Oman a déjà effectué des remaniements au sein du gouvernement, lancé une réforme des retraites et augmenté les bourses pour les étudiants après les manifestations pacifiques de la mi-février à Mascate.

Les manifestations à Oman s'inscrivent dans le sillage des troubles massifs qui secouent actuellement la plupart des pays arabes. En Tunisie comme en Egypte, la révolte populaire a fait tomber les régimes en place.

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