Les autorités libyennes n'ont pas encore fait usage de la force contre les manifestants, mais pourraient y recourir en cas de besoin, a annoncé mardi le président Mouammar Kadhafi dans une intervention à la télévision nationale.
"Nous n'avons pas encore recouru à la force, mais sommes capables de le faire conformément à la législation libyenne et aux normes du droit international", a-t-il indiqué dans son allocution.
En outre, le leader de la révolution libyenne a exhorté les citoyens à rejoindre ses partisans et à défendre la stabilité du pays.
Le régime de Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 42 ans, est en proie à de violentes révoltes depuis le 15 février. Les autorités répriment les émeutes dans le sang.
Les chaînes de télévision arabes et les agences de presse occidentales ont fait état de bombardements aériens contre Tripoli et d'autres villes du pays en proie à la révolte.
D'après les organisations internationales de défense des droits de l'homme, les accrochages entre l'armée et les manifestants ont déjà fait plus de 500 morts et près de 4.000 blessés.