Les représentants des partis d'opposition à Bahreïn menacent d'organiser des actions de protestation lors du prochain Grand Prix de Bahreïn, la première étape du Championnat de Formule 1, qui se déroulera du 11 au 13 mars.
"Cette fois, la course ne se disputera pas dans une ambiance paisible. Il y aura beaucoup de journalistes, beaucoup de monde. Si le gouvernement maltraite les manifestants, cela deviendra public", a indiqué le vice-président du Centre des droits de l'homme à Bahreïn Nabil Rajab.
Les manifestations qui ont éclaté dimanche dans le royaume de Bahreïn ont déjà fait deux morts, selon un représentant de l'opposition Khalil Ibrahim al-Marzooq, cité par les médias.
Les actions de protestation à Bahreïn s'inscrivent dans le sillage des troubles massifs qui secouent actuellement tous les pays arabes, notamment la Tunisie, l'Egypte, l'Algérie et le Yémen.