Bank of Amercia aurait commandité la liquidation de Wikileaks

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Le mondialement célèbre « site des révélations » WikiLeaks s’est trouvé au cœur d’un nouveau scandale retentissant.

Le mondialement célèbre « site des révélations » WikiLeaks s’est trouvé au cœur d’un nouveau scandale retentissant. Craignant des révélations la concernant, la plus importante institution financière des Etats-Unis – Bank of America – a décidé de se débarrasser de la ressource Internet gênante par des méthodes illégales.

C’est par hasard qu’on a appris le nouveau « projet » de la légendaire banque américaine : de la correspondance d’Aaron Barr, patron d’une société de services dans la sphère de la sécurité informatique. Le document indique que les banquiers ont décidé de discréditer WikiLeaks moyennant des méthodes quelque peu douteuses, tout à fait dans l’esprit du temps. A savoir, grâce à des attaques de pirates, d’injection de faux documents et de pression sur les médias. Plusieurs sociétés de consulting devaient s’en charger afin de faire s'écrouler le site. Mais il est peu probable que les commanditaires aient réussi leur opération, estime Alexandre Popov, gérant partenaire du groupe Hosting Community.

« Il est possible d’abattre temporairement telle ou telle ressource Internet. Mais quelque temps après, elle réapparaît ailleurs. La publication de toute information qui constitue un secret d’Etat ou commercial, surtout sur des sites très visités, présente, naturellement un danger réel. Mais si l’on voit comment fonctionne  ladite ressource, on a la nette impression, qu’elle agit dans les intérêts de quelqu’un. Puisque la collecte d’une telle information, sa classification coûte de l’argent. Et cet argent quelqu’un doit le toucher. Toute ressource fréquenté sur Internet peut manipuler de l’information et causer un préjudice, chiffré en milliards de $ ».

En dépit des tentatives de la banque de démentir son implication dans ce scandale, les journalistes aux Etats-Unis sont enclins à ajouter du crédit à l’existence d’un tel programme de liquidation du site. Enfin une dernière chose évidente : si les banquiers ont opté pour des mesures extrêmes et ont essayé de s’opposer à tout prix à la publication des données compromettantes, cela signifie qu’ils avaient des choses à cacher.

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