La Grèce a critiqué les déclarations des créditeurs de l'Union européenne et du Fonds monétaire international qui ont douté de la capacité du gouvernement de réduire le déficit budgétaire. L'UE et le FMI ont sauvé la Grèce d'une faillite en mai 2010 en promettant 110 milliards d'euros de crédits en échange contre un programme d'austérité sans précédent.
Vendredi les inspecteurs de la "troïka" des créditeurs, de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne et du FMI, ont déclaré qu'ils approuvaient une nouvelle tranche de 15 milliards d'euros en ajout aux 38 milliards déjà perçus par la Grèce.
Mais les créditeurs ont averti que le programme de réformes était menacé d'un échec et ont exigé du gouvernement grec d'entamer un programme de privatisation massive d'un volume de 50 milliards d'euros.