Les jeunes opposants égyptiens envisagent de créer leur propre parti
"pour défendre les acquis de la révolution", rapporte le correspondant
de RIA Novosti.
La mise en œuvre des réformes
constitutionnelles, la création d'un gouvernement de transition,
l'amnistie des prisonniers politiques, la levée de l'état d'urgence, la
création de partis politiques, d'associations et le départ immédiat du
président Hosni Moubarak figurent parmi les revendications des jeunes.
Diaporama: "Va-t-en Moubarak !"
M.
Moubarak, au pouvoir depuis près de 30 ans, a renoncé à briguer un
nouveau mandat lors de la prochaine présidentielle, en septembre 2011.
Son fils Gamal ne sera pas candidat non plus. Les autorités ont
également promis d'effectuer une réforme constitutionnelle, de revoir
les résultats des dernières législatives, d'enquêter sur les scandales
de corruption et de se pencher sur les problèmes socio-économiques.
De
nombreux manifestants sur la place Tahrir ont qualifié ces démarches de
suffisantes pour entamer le dialogue avec les autorités.