Moscou doit se doter d'armes capables de percer le bouclier antimissile (parlement)

© RIA Novosti . Ilya Pitalev / Accéder à la base multimédiaLa Douma (chambre basse du parlement russe)
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La Russie doit se doter en préférence d'armes capables de percer le bouclier antimissile, selon un projet de déclaration que la Douma (chambre basse du parlement russe) entend adopter lors de la ratification du nouveau Traité russo-américain de réduction des armes stratégiques offensives (START).

La Russie doit se doter en préférence d'armes capables de percer le bouclier antimissile, selon un projet de déclaration que la Douma (chambre basse du parlement russe) entend adopter lors de la ratification du nouveau Traité russo-américain de réduction des armes stratégiques offensives (START).

"Maintenir le potentiel de la dissuasion nucléaire au niveau requis constitue une mission principale de la politique militaire russe. Il faut accorder une attention particulière aux armes stratégiques offensives ayant la plus grande résistance et capables de percer un bouclier antimissile", est-il indiqué dans le projet de Déclaration sur le développement des Forces nucléaires et de l'industrie des armements nucléaires russes, mis en ligne sur le site de la chambre basse.

Selon la Douma, la Russie doit appliquer le nouveau traité START et d'autres traités internationaux relatifs à la réduction des armes stratégiques offensives qu'elle pourrait signer dans l'avenir, sans porter atteinte à l'efficacité de ses forces nucléaires stratégiques. Le potentiel des forces nucléaires russes "doit rester au niveau permettant de repousser l'agression de n'importe que pays ou groupe de pays", indiquent les parlementaires.

Signé en avril 2010 à Prague par les présidents russe et américain, Dmitri Medvedev et Barack Obama, le nouveau traité START doit être ratifié par le parlement bicaméral russe et par le Sénat américain. Ce dernier a déjà ratifié le document. La chambre basse russe a approuvé le document assorti de conditions russes en deuxième lecture le 14 janvier dernier.

Le traité prévoit un maximum de 1.550 ogives nucléaires déployées pour chacun des deux pays, soit une réduction de 30% par rapport au niveau établi par le Traité sur la réduction des potentiels nucléaires offensifs conclu le 24 mai 2002 à Moscou.

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