Trente cinq milliards de dollars – la Géorgie a l'intention d’exiger de la part de Russie cette somme en guise de compensation pour la guerre du mois d'août de 2008. D'après les calculs de Tbilissi, c’est ce qu’avait dépensé le pays pour son agression contre l'Ossétie du Sud. À Moscou, on perçoit avec ironie les appétits grandissants de la Géorgie. On rappelle que d'habitude, les contributions sont payées par la partie vaincue.
Les tentatives de la Géorgie d'entamer des poursuites contre Moscou ne peuvent être nommées qu’absurdes, a marqué dans l'interview à «la Voix de la Russie» le vice-président du Comité international de la Douma d'État Andreï Klimov.
Premièrement, la Géorgie était l'initiateur du conflit militaire. Ainsi, la somme de ce préjudice (elle peut être même plus grande), c’est justement ce que la Géorgie elle-même a engendré. Si on parle de dédommagement, c’est la Géorgie qui doit le payer - pour les villes détruites, pour les gens tués, pour les pertes morales, pour les tirs sur les pacificateurs…
La nouvelle initiative de la Géorgie – c’est tout simplement une tentative suivante de faire parler d’elle, croit le député de la Douma d'État, le magistrat de l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe Dmitri Viatkine.
Tout le monde les a oubliés, ils ne sont intéressants à personne. Le régime de Saakachvili a prouvé politiquement et économiquement son incapacité complète et sa non-viabilité. Il se tient exceptionnellement grâce au soutien des États-Unis. Mais, en parlant honnêtement, je dirais que les prétentions semblables vis-à-vis de la Russie du côté de la Géorgie, c’est du délire.
À propos, lorsque la Géorgie a été contrainte à la paix en août de 2008, la Russie a envisagé d'exiger un dédommagement aux Géorgiens. Mais, au lieu de cela, elle a octroyé des sommes considérables pour la reconstruction des villages d'Ossétie du Sud détruits par l'armée géorgienne. Saakachvili, en effet, n’y pense pas – ce qui l’intéresse, c’est de faire parler de lui.