Le référendum en cours au Soudan, dans le cadre duquel les Sud-Soudanais devront choisir entre le maintien de l'unité du pays et la sécession, débouchera de toute évidence sur la séparation du Sud, a estimé mercredi le sénateur russe Aslambek Aslakhanov.
"Les autorités soudanaises ont une solide expérience en matière d'organisation de plébiscites analogues. Le référendum se déroule dans le calme", a raconté à RIA Novosti M.Aslakhanov, chef de la délégation des observateurs russes.
Le référendum sur l'avenir du Sud-Soudan a commencé le 9 janvier et s'achèvera le 15 janvier. Sur cette période, les quelque 4 millions de Sudistes devront décider de rester au sein du Soudan ou de s'en séparer pour créer un nouvel Etat. Cette consultation est prévue par l'accord de paix ayant mis fin en 2005 à plus de deux décennies de guerre civile. Pour que le résultat du vote soit jugé valide, au moins 60% des électeurs inscrits doivent voter, et 51% d'entre eux doivent se prononcer pour l'unité ou la partition.
Plus de 20.000 observateurs locaux et internationaux veillent au déroulement du scrutin. Les sondages d'opinion attestent que la majorité des habitants du Sud se prononceront pour l'indépendance.
"Tout porte à croire que l'option sécessionniste remportera à l'issue du scrutin", a indiqué le sénateur russe.