La fusillade à Tucson : motifs politiques ou bien une crise de nerfs

La fusillade à Tucson : motifs politiques ou bien une crise de nerfs
La fusillade à Tucson : motifs politiques ou bien une crise de nerfs - Sputnik Afrique
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Meurtres et attentat à la vie de fonctionnaires d’Etat sont incriminés à l’Américain Jared Lee Loughner, 22 ans.

Meurtres et attentat à la vie de fonctionnaires d’Etat sont incriminés à l’Américain Jared Lee Loughner, 22 ans. 20 personnes, dont Gabrielle Giffords, membre du Congrès des Etats-Unis, ont été victimes de la fusillade qu’il avait perpétrée dans un supermarché.

L’attentat à la vie de Gabrielle Giffords a été prémédité, ont conclu les enquêteurs en trouvant des notes chez le tueur. Si cela se confirme Loughner risque la peine capitale. Ces conclusions ont conduit de nombreux aux Etats-Unis à évoquer un meurtre politique. L’argument principal invoqué : Giffords appuyait activement la très impopulaire réforme de la santé publique, proposée par le président Obama.

En politique extérieure de Washington de même tout ne marche pas comme sur des roulettes, rappelle Serguei Markov, directeur de l’Institut des études politiques.

Les Etats-Unis sont devenus un pays à réputation salie, pratiquement tous les critiquent. La deuxième raison est économique, liée à la crise du modèle de « casino-capitalisme », dont les Etats-Unis sont les leaders. La troisième raison relève des excès de la politique américaine.

Tous les experts ne sont pas enclins à rechercher des motifs politiques dans l’attentat de samedi dernier. Le problème est plutôt que le « colt », qui en son temps a égalisé en droits tous les Américains, leur reste accessible de même de nos jours, estime Evguéni Mintchenko, chef de l’Institut international de l’expertise politique.

A mon regard, cela indique à quelle point est dangereuse la vente libre des armes. La proportion des personnes, présentant des troubles psychiques  dans chaque population, est à peu près la même. Or la probabilité qu’une arme tombe entre les mains d’une telle personne est plus élevée aux Etats-Unis qu’en Russie. Rappelons-nous l’assassinat de John Lennon, les attentats manqués contre Richard Nixon, Ronald Reagan.

Un meurtre politique commandité ou bien un acte de maniaque ? Le procès donnera la réponse à cette question. Pour le moment il s’avère que Mme Giffords a été déjà attaquée à plusieurs reprises : d’abord c’est son bureau qui a été saccagé, et ensuite un homme armé l’a menacée. Et elle n’est pas la seule à avoir fait objet des menaces. Comme on le constate au Congrès, rien qu’en trois premiers mois de 2010 les législateurs ont reçu 42 lettres avec des menaces. Dans cette situation peu facile Barack Obama et son administration aura à rechercher une issue à la crise politique intérieure. Et à se soucier de ce que le fameux «colt » ne remplace pas la flamme dans les mains de la statue de la Liberté.

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