La Hongrie et l’UE sont d’un avis différent sur la presse

La Hongrie et l’UE sont d’un avis différent sur la presse
La Hongrie et l’UE sont d’un avis différent sur la presse - Sputnik Afrique
S'abonner
La nouvelle loi sur les médias, adoptée en Hongrie la veille du Jour de l’An a déclenché une vague de critiques en UE. Selon l’UE, cette loi restreint la liberté des médias et viole les valeurs fondamentales de la démocratie européenne.

La nouvelle loi sur les médias, adoptée en Hongrie la veille du Jour de l’An a déclenché une vague de critiques en UE. Selon l’UE, cette loi restreint la liberté des médias et viole les valeurs fondamentales de la démocratie européenne. Des sanctions contre la Hongrie peuvent être prises.

Les hommes politiques principaux de l’UE ont appelé à abroger où bien à modifier la loi sur les médias, adoptée à l’initiative du premier ministre hongrois Viktor Orban et le parti au pouvoir FIDESZ. Le document contredit aux normes modernes de la défense de la liberté de parole. La situation se complique par ce que depuis le 1er janvier la Hongrie préside l’UE.

Dans la loi il s’agit de la création d’un nouveau département qui contrôlera les médias privés et d’État et décidera quelles répliques sont bonnes où pas. Outre cela, les propriétaires des chaînes de télévision, de radio et de la presse électroniques et imprimées seront mis à l’amande pour l’écart de «la ligne générale du parti».

Cet événement est sans précédents, croit l’adjoint au chef du Comité de la Douma d’État pour la politique de l’information Boris Reznik:

«On ne pouvait pas l’attendre de la Hongrie, parce qu’une société libérale et libre y est proclamée. La liberté des médias est l’indicateur tout toute société démocratique. Quand quelqu’un commence à trancher net, à serrer des écrous, cela doit être  désapprouvé dans le monde entier. La situation éveille beaucoup d’inquiétude parce que les mauvais exemples sont contagieux».

Voici l’opinion de l’expert de la chaire de la politologie comparative de l’Institut des relations internationales du Ministère des affaires étrangères de Russie Elena Ponomareva:

«On peut le considérer comme une violation des droits de l’homme à la liberté d’obtenir des informations, à la liberté de parole, la liberté d’expression et peut être même comme une violation du pluralisme politique».

Pourtant, selon Elena Ponomareva, l’adoption d’une loi est une affaire intérieure d’un État souverain et la pression de l’extérieur dépasse les limites du dialogue international constructif.

Après l’adoption de la loi, les hommes politiques principaux hongrois ont annoncé qu’elle ne serait pas modifiée malgré la critique de l’extérieur. Pourtant, selon les dernières informations, le premier ministre hongrois a déclaré que la loi sur les médias serait modifiée à la demande de l’UE.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала