L’anniversaire du vol de Youri Gagarine dans l’Espace sera célébré en 2011 au niveau le plus élevé : orbital. Le 27ème équipage de l’ISS : l’Américaine Catherine Colman, l’Italien Paolo Nespoli et le commandant de l’ISS le Russe Dmitri Kondratiev s’y préparent. Les spationautes passeront la plupart de 2011 proclamée Année de l’astronautique russe sur orbite.
Le premier cosmonaute Youri Gagarine a effectué un vol de 10 minutes à bord du vaisseau « Soyouz ». Les chercheurs vivent et travaillent à l’ISS pendant près de six mois. Leur maison orbitale fait penser à un champ de football. Le laboratoire comprend 7 modules américains et 5 modules russes ainsi que les modules européen et nippon « Columbus » et « Kibo ». Le projet orbital grandiose réunit les chercheurs de 16 pays. C’est un exemple brillant de la coopération internationale.
Les vols sont dirigés depuis deux Centres : russe à Korolev, dans la région de Moscou, et américain à Houston, au Texas. Près de 200 spationautes de divers pays se sont rendus à l’ISS.
La Russie a invité fin 2010 ses partenaires à construire un appareil pour les vols au-delà de l’orbite circumterrestre. Voici ce que dit le chef du Département des programmes pilotés Alexei Krasnov :
L’ISS en tant que place d’assemblage des appareils spatiaux intéresse tout le monde. Ils pourraient effectuer les vols au-delà de l’orbite circumterrestre et regagner la Terre ou l’ISS. Nos ingénieurs estiment qu’un tel projet a le droit d’exister.
Il est possible que l’ISS devienne dans plusieurs années un atelier d’assemblage des appareils spatiaux et le port spatial principal. Les chefs des Agences aérospatiales russe, canadienne, européenne, nippone et américaine ont conclu que rien n’empêchait de proroger le délai de fonctionnement de l’ISS d’ici 2020.
L’exploration de l’Espace prescrit aujourd’hui les efforts intégrés de tous les pays, dit le chef de l’Agence Roscosmos Anatoli Perminov :
On a besoin d’une concurrence saine. La coopération internationale prend de l’ampleur. Nous sommes prêts à coopérer avec n’importe quel pays qui ferait son apport au développement de l’ISS. L’avenir des projets sérieux appartient, à mon avis, à la coopération internationale.
L’astronautique suppose les ensembles industriels automatisés d’extraction et de transformation des minéraux à bord des corps célestes du Système solaire. Ce seront des centrales électriques alimentant l’aérospatiale et la Terre, des stations internationales aux écosystèmes artificiels, la production industrielle éloignée de la Terre et une biosphère saine de notre planète inégalée.