La visite des sites nucléaires iraniens n'est pas du ressort de pays quelconques ni d'organisations territoriales, mais relève exclusivement de l'Agence internationale de l'Energie atomique (AIEA), a déclaré mercredi la Commission européenne (CE).
On a appris mardi dernier que le représentant iranien auprès de l'AIEA, Ali Asghar Soltanieh, avait envoyé l'invitation à visiter les sites nucléaires iraniens aux Six médiateurs sur le dossier nucléaire de Téhéran (Russie, USA, Grande-Bretagne, France, Chine et Allemagne), à l'Union européenne et au Mouvement des non-alignés.
"Nous n'avons pas répondu à cette lettre, tenant à souligner que l'inspection des sites nucléaires iraniens était du ressort de l'AIEA", a dit Michael Mann, porte-parole de la chef de la diplomatie européenne devant les journalistes à Bruxelles.
Dans sa lettre, M.Soltanieh indiquait que les 15 et 16 janvier prochains seraient souhaitables pour une telle visite afin d'anticiper sur la future reprise de discussions entre les Six et Téhéran, programmée pour fin janvier à Istanbul.
Le document précise que les ambassadeurs étrangers pourront visiter l'usine d'enrichissement d'uranium de Natanz (centre) et l'usine à eau lourde d'Arak (centre).
Les Etats-Unis et certains autres pays reprochent à l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire sous couvert du programme nucléaire qu'il prétend réaliser à des fins pacifiques. Téhéran rejette ces accusations, affirmant que ses recherches nucléaires ont pour seul but de satisfaire les besoins du pays en électricité.
