2010 a été marquée par de retentissants scandales sexuels. Cette année des points ont été mis dans l’histoire de viols impliquant l’ex-président d’Israël Moshé Katzav et dans la vieille affaire de détournement d’une mineure par le réalisateur Roman Polanski. Par ailleurs, deux féministes suédoises ont déposé plainte contre le fondateur du site Wikileaks Julian Assange.
L’année a commencé par la condamnation du cinéaste Roman Polanski, qui avait eu des rapports sexuels il y a 30 ans avec une mineure. Et cela malgré des lettres signées en sa faveur, et la demande de la victime elle-même.
Le tribunal en Israël a reconnu l’ex-président israélien Moshé Katzav coupable d’harcèlements sexuels et de deux viols et l’a enjoint à ne pas quitter le pays. A présent c’est un mal de tête pour les organisations juives,n qui doivent décider du sort des plaques commémoratives dans les lieux et institutions visités. Cette histoire a une nouvelle fois démontré que de tels scandales étaient un puissant instrument en politique, a dit à notre correspondant le gérant de « Finam Management » Sergueï Khestanov.
L’abondance des scandales, mêlant le sexe à la grande politique, n’indique pas une licence particulière des hommes politiques, mais le fait qu’ils servent souvent pour exercer une pression sur telle ou autre personnalité.
Mais il ne faut pas penser qu’un scandale sexuel se retourne contre les hommes politiques. Par exemple, le Premier ministre italien Silvio Berlusconi qui voit sa cote de popularité partir en hausse après chacune de ses histoires à scandale sur des orgies ou autres. Il ressort des câbles chiffrés, publiés par le site Wikileaks, que les diplomates américains voyaient M. Berlusconi comme un personnage « politiquement et physiquement faible », épuisé par son appétit sexuel insatiable.
Quant à la Russie, l’apparition de son espionne très sexuelle Anna Chapman ne laisse pas tranquille bien des médias étrangers. Ils trouvent régulièrement de nouvelles photos d’elle, mais aussi des aveux des personnes qui l’avaient rencontrée. Cette histoire peut finalement s’enrichir de détails que Chapman même ignore.