Le Traité START russo-américain sera ratifié par le parlement russe, affirme Serguei Lavrov. Le chef de la diplomatie russe a dressé lé bilan des activités du ministère des AE en 2010.
Seguei Lavrov a dit que le Traité correspondit entièrement aux intérêts de la Russie. Le Sénat américain n’a pas apporté lors de la ratification du Traité d’amendements modifiant son contenu. Cependant, les sénateurs américains ont interprété arbitrairement dans la résolution de ratification plusieurs clauses importantes du Traité. Les parlementaires russes y régiront sans aucun doute, estime Serguei Lavrov:
«Je suis convaincu : le Traité sera ratifié. Les parlementaires formuleront dans les documents parallèles qu’ils adopteront lors de la ratification leurs opinions sur les problèmes abordés par les sénateurs américains. Le texte du Traité restera intact : tel qu’il a été signé par les présidents».
Selon Moscou, le Traité START doit être fondé sur la parité. Le texte du Traité est contraignant ce qui sera reflété dans les documents du parlement russe.
Serguei Lavrov estime que les consultations des Six : Chine, Russie, États-Unis, Japon et les deux Corées en vue de régler la «crise coréenne» rendront possible un compromis et atténueront la situation dans la région.
«Nous coopérerons activement avec Séoul, Pyongyang, avec nos partenaires à Tokyo, à Washington et à Pékin. Il faut que les Six décident sans conditions préalables ce qu’il faut faire pour que tous les participants respectent les ententes élaborées sur la base du consensus en septembre 2005».
La reprise des pourparlers à Six est, semble-t-il, l’unique chance de prévenir la confrontation entre les deux États coréens. Les parties ne prêtent pas pour le moment attention aux appels de la communauté internationales à limiter les activités militaires dans la région. Or, les diplomates russes espèrent qu’ils feront finalement preuve de retenue et engageront un dialogue constructif.
Le ministère russe des AE donne la priorité à la simplification du régime des visas avec l’UE.
La Russie et l’UE poursuivent depuis plusieurs années les pourparlers à ce sujet. Selon les experts, il est possible que les parties parviennent à s’entendre en principe sur ce problème.