65 ans après la victoire sur le fascisme dans la Seconde Guerre mondiale, le monde doit s'unir de nouveau en une coalition antinazie. Les membres de la conférence internationale «le Monde sans nazisme – la tâche globale de toute l'humanité», qui se passe dans la Chambre haute du parlement russe, appellent à cela.
Le président de Russie Dmitri Medvedev a marqué dans la salutation aux membres du forum, envoyés de plus de quatre dizaines des pays du monde, que les leçons de la Seconde Guerre mondiale devaient «mettre fin aux tentatives de reconsidérer ses bilans et de réhabiliter les criminels nazis et leurs complices». L’envergure de la glorification des acolytes du nazisme par les pouvoirs de certains Etats européens dépassent aujourd'hui toutes les bornes, croit le membre de l'Assemblée législative de l'État de New York, (Etats-Unis), Alec Brook-Krasny.
Nos pères, nos grand-pères, qui luttaient côte à côte avec les alliés, y compris, américains, pouvaient-ils s'imaginer qu'il nous faudrait se réunir ici, 65 ans après la fin de la guerre, pour reparler du danger de la renaissance du nazisme dans certains pays dits « démocratiques » ? Mais Hitler est venu au pouvoir dans un pays, où il y avait aussi un processus démocratique. C'est pourquoi, ce qui se passe dans ces pays, à mon avis, et selon l’avis de plusieurs gens, c’est une tendance très dangereuse.
Les pays de l'Europe de l'Est se distinguent le plus par cette attitude. En Lettonie, par exemple, chaque année se passent les processions des anciens légionnaires de Waffen SS. La Russie essaie depuis longtemps d'attirer l'attention de l'Europe sur le problème de glorification du nazisme dans les Pays Baltes. Cependant, jusqu'à présent, les fonctionnaires européens ont fermé les yeux sur cela. D'autre part, dans nombre de pays, il y a des organisations qui luttent contre les manifestations du nazisme : par exemple, le centre de Simon Wiesental aux États-Unis, "la Ronde de nuit" en Estonie, le mouvement International de défense des droits de l'homme "le Monde sans nazisme". Leur travail donne des résultats tangibles, dit le vice-président du mouvement International de défense des droits de l'homme "le Monde sans nazisme" Valery Engel.
Voilà un résultat : nous avons réussi à prévenir l'intervention des nazis le 1 août 2010 en Lettonie. Nous avons entrepris certaines démarches : nous en avons informé le Département d'État, le Congrès des États-Unis, et le quartier général de l’Union Européenne à Bruxelles. Une pression sérieuse a été exercée sur Riga. Et, un jour avant cette action, le président de Lettonie a exprimé sa vive protestation. À Tallin, c’était à peu près la même chose.
On sait que la glorification du nazisme amène aux tragédies et aux crimes basés sur l'extrémisme et la xénophobie, elle détruit les valeurs européennes, la stabilité et la sécurité dans le monde. La Russie prône l’unification des organisations antifascistes au sein d’un mouvement international commun de défense des droits de l'homme. Comme l'histoire le montre, dans la lutte contre le nazisme, il faut agir vite, prendre l’initiative, notent les membres de la conférence.