Supporteur assassiné: Poutine critique la libération hâtive des suspects

© RIA Novosti . Alexey Druzhinin / Accéder à la base multimédiaVladimir Poutine
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Les désordres survenus à Moscou n'ont pas été provoqués par la mort d'un supporteur, mais par la libération hâtive des suspects du meurtre, a estimé le premier ministre russe Vladimir Poutine lors de sa séance annuelle de questions-réponses avec la population.

Les désordres survenus à Moscou n'ont pas été provoqués par la mort d'un supporteur, mais par la libération hâtive des suspects du meurtre, a estimé jeudi le premier ministre russe Vladimir Poutine lors de sa séance annuelle de questions-réponses avec la population.

"Le fait que le pouvoir n'ait pas réagi comme il se doit les a provoqués. Il s'est avéré que les individus impliqués dans l'assassinat ont été relâchés. Il n'en est pas cependant moins vrai que cela ne permet à personne de violer la loi, ce qui a été signalé ces derniers temps", a indiqué le chef du gouvernement.

Et d'ajouter que le pouvoir pouvait et devait réagir durement à des incidents de ce type.

Le supporteur du Spartak Moscou Egor Sviridov, 28 ans, a été tué le 6 décembre dernier au cours d'une bagarre dans la capitale entre supporteurs et ressortissants du Caucase. La police a interpellé six suspects avant d'en relâcher cinq peu après.

Seul Aslan Tcherkessov, 26 ans, originaire de Kabardino-Balkarie (république russe du Caucase), a été placé en détention provisoire.

Samedi dernier, plusieurs milliers de supporteurs, soutenus par des ultranationalistes, se sont rassemblés sur la place du Manège non loin du Kremlin, en hommage à leur camarade. La manifestation a vite dégénéré en désordres.

De nouveaux rassemblements ont eu lieu mercredi dans la capitale russe, débouchant sur plus de 1.300 arrestations.

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