Le président russe Dmitri Medvedev considère que l’incitation à la haine interethnique expose tout particulièrement la stabilité de l’Etat. Le dirigeant russe a exigé de qualifier les désordres de samedi place du Manège à Moscou comme un crime et de traduire en justice les personnes coupables.
Les organes judiciaires ont par ailleurs mis en mouvement une dizaine d’affaires pénales à l’encontre des participants aux troubles.
Samedi des milliers des fans de foot et de nationalistes ont organisé une action de protestation non autorisée à proximité du Kremlin. Les désordres ont été provoqués par l’assassinat dans une rixe d’un supporter du club « Spartak » par un ressortissant du Caucase.