Isolement de WikiLeaks: les USA n'y sont pour rien (procureur général)

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Le procureur général américain Eric Holder a démenti devant les journalistes à San Francisco les rumeurs sur des pressions qu'aurait exercées Washington sur des compagnies fournissant des services au site WikiLeaks qui avait publié des milliers de documents confidentiels US.

Le procureur général américain Eric Holder a démenti vendredi devant les journalistes à San Francisco les rumeurs sur des pressions qu'aurait exercées Washington sur des compagnies fournissant des services au site WikiLeaks qui avait publié des milliers de documents confidentiels US.

"Nous n'avons exercé de pressions sur personne", a déclaré M.Holder, répondant à la question de savoir si le refus de la société Amazon.com de coopérer avec le site WikiLeaks n'était pas inspiré par l'administration américaine.

Le 29 novembre dernier, le site a rendu public plus de 250.000 messages confidentiels de la diplomatie américaine, qui décrivent en des termes peu flatteurs différents leaders mondiaux, ce qui a provoqué la colère de Washington et l'embarras de plusieurs gouvernements.

Des compagnies privées, notamment des banques, des sociétés émettrices de cartes bancaires et des fournisseurs de site internet, ont fait l'objet de pressions pour qu'ils cessent de coopérer avec WikiLeaks. Plusieurs sociétés, dont Visa et Mastercard, ont suspendu leurs services à WikiLeaks.

Arrêté à Londres pour viol et agression sexuelle en Suède, Julian Assange reste en détention. La Cour a refusé sa remise en liberté sous caution.

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