La paix en paroles, et qu’en est-il en réalité ?

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Les présidents des républiques d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie Edouard Kokoïty et Sergueï Bagapch sont intervenus à Tskhinval avec des déclarations sur le refus de recourir à la force ou la menace de le faire à l’encontre de la Géorgie.

Les présidents des républiques d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie Edouard Kokoïty et Sergueï Bagapch sont intervenus à Tskhinval avec des déclarations sur le refus de recourir à la force ou la menace de le faire à l’encontre de la Géorgie. C’est ce qu’ont annoncé l’agence d’informationnelle RES d’Ossétie du Sud et l’agence abkhaze « Apsny ».

Les déclarations des leaders ossète et abkhaz sont des documents juridiquement contraignants, conformes aux normes du droit international. Elles sont devenues possibles après les récents propos, tenus par le président de Géorgie Mikhaïl Saakachvili au Parlement Européen. Nous rappelons que fin novembre le chef de l’Etat géorgien a déclaré devant les parlementaires européens qu’il n’entendait pas faire appel à la force pour rétablir l’intégrité territoriale de la Géorgie. A la fois il n’entend pas signer de documents garantissant ses promesses.

Edouard Kokoïty et Sergueï Bagapch savent très bien ce que valent de telles promesses. Puisque dans son message télévisé du 7 août 2008 M. Saakachvili a assuré tout le monde des intentions pacifiques de la Géorgie, et quelques heures après a ordonné un pilonnage barbare de Tskhinval qui dormait et l’invasion des troupes géorgiennes en Ossétie du Sud. Pour Mikhaïl Saakachvili un tel comportement est une norme, a jugé Vladimir Zakharov, directeur de l’Institut des études politiques et sociales de la région des mers Noire et Caspienne, en parlant à notre correspondant.

M. Saakachvili ne signe rien pour avoir la liberté d’actions. Cela parce qu’il est bien facile à des personnes déguisées en uniforme russe de commettre une attaque contre un village géorgien. Et alors suivra une réaction pour ainsi dire adéquate de sa part.

Notons que le président géorgien a plus d’une fois déclaré n’avoir pas d’intention de signer avec l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud de traités sur le refus de recourir à la force. MM. Bagapch et Kokoïty sont persuadés que Mikhaïl Saakachvili couve des plans d’une revanche militaire. Et ils insistent sur les engagements par écrit concernant le refus d’employer la force, et au mieux – scellés de garanties internationales.

La situation présente oblige la Russie, qui s’est engagée à garantir la sécurité des Etats amicaux, de prendre des mesures adéquates pour les protéger contre une éventuelle agression.

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