Le sommet de l'OSCE d'Astana, le premier depuis 11 ans, a débouché jeudi sur la signature d'une déclaration finale sur la sécurité qui omet les questions des conflits en Géorgie, en Moldavie et dans le Haut Karabakh.
"Le compromis s'est avéré impossible en raison de l'adoption d'une position idéologique par certains participants aux négociations", a déclaré le représentant de la délégation russe après l'adoption de la déclaration.
La Russie était hostile aux clauses portant sur le conflit osséto-géorgien et l'indépendance des républiques d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie par rapport à Tbilissi reconnue par Moscou. L'UE a pour sa part exprimé son soutien à la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Géorgie et a insisté sur l'accès des observateurs internationaux à l'ensemble du territoire géorgien dont l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud.
L'Arménie et l'Azerbaïdjan ne sont pas arrivés à s'entendre sur la question de la république autoproclamée du Haut Karabakh, une entité à majorité arménienne située sur le territoire azerbaïdjanais.
"Nous ne pouvons pas accepter le fait que le premier sommet de l'OSCE en 11 ans ait débouché sur un plan d'action qui reflète pas de façon sérieuse les problèmes de sécurité modernes - les conflits en Géorgie, en Moldavie et dans le Haut Karabakh", a déclaré le représentant de la délégation américaine.
Après une discussion de dix heures, les experts se sont mis d'accord sur le texte dont l'adoption a été annoncée par le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev.