Si la Russie et l'Otan échouent à mettre en place un bouclier antimissile conjoint, Moscou sera contraint de mettre au point de nouvelles forces de frappe, a déclaré mardi le président russe, Dmitri Medvedev, dans son message annuel au parlement.
"Au cours de la prochaine décennie, soit nous parviendrons à un accord sur la défense antimissile sur la base de la coopération, soit nous n'arrivons pas à trouver un accord constructif et il y aura une nouvelle spirale de la course aux armements", a annoncé M.Medvedev.
Au terme du dernier sommet de l'Otan à Lisbonne, l'Alliance a officiellement invité la Russie à coopérer dans la mise en place d'un système de défense antimissile (ABM) pour la région euro-atlantique.