Un jour Konstantin Paoustovsky a dit : " La poésie et la vie d’Alexandre Blok sont l’un des phénomènes les plus magnifiques, en grande partie inexpliqués, de notre vie russe. "
Un jour Konstantin Paoustovsky a dit : " La poésie et la vie d’Alexandre Blok sont l’un des phénomènes les plus magnifiques, en grande partie inexpliqués, de notre vie russe. " Sur la photo : Alexandre Blok, 1903.
Les parents d’Alexandre Blok ont divorcé avant sa naissance. Quelques années plus tard, sa mère Alexandra s’est remariée. Quant à Alexandre, il a grandi dans la famille du grand-père maternel, célèbre scientifique et botaniste Andreï Beketov. Sur la photo : Alexandre Blok, 1915.
Le père du futur poète était juriste, professeur de droit de l’Université de Varsovie. Bien plus tard, lorsqu’il était accusé de nervosité excessive, l’auteur répondait : " Je devais bien garder quelque chose de mon père… "
Alexandre Blok a passé son enfance et son adolescence dans la propriété familiale des Beketov à Chakhmatovo, près de Moscou. Selon lui, il a commencé à écrire des poèmes à l’âge de 5 ans. Sur la photo : Alexandre Blok, 1903.
Alexandre Blok était passionné par le théâtre, il a joué pendant une certaine période dans la troupe d'art dramatique de Saint-Pétersbourg, et songeait même à une carrière d’acteur. Avec sa future épouse Lioubov Mendeleïeva ils ont joué Hamlet et Ophélie sur la scène de théâtre de la maison. Sur la photo : Alexandre Blok dans le rôle d’Hamlet, 1898.
En 1903, Alexandre Blok s’est marié avec Lioubov Mendeleïeva, la fille de Dmitri Mendeleïev. Le poète a consacrés beaucoup de poèmes à son épouse, en particulier les poèmes du recueil Cantiques de la Belle Dame. Leur vie conjugale était loin d’être simple. Le meilleur ami d’Alexandre Blok, le poète Andreï Bely a été longtemps amoureux de Lioubov, et ce triangle amoureux a été tragique pour chacun des protagonistes. Sur la photo : Lioubov Mendeleïeva et Alexandre Blok, 1903.
Après la publication des Cantiques de la Belle Dame, le poète a occupé pratiquement la place centrale au sein des symbolistes. Sur la photo, de gauche à droite : les poètes Nikolaï Goumilev, Zinovi Grzebine et Alexandre Blok, 1919.
Alexandre Blok avait autant de respect pour les œuvres de ses amis poètes. En parlant de la poésie de Fedor Sologoub, il disait, notamment : " Sa poésie repose sur l’âme qui réfracte le monde en soi, plutôt que sur le monde réfracté dans l’âme. " Sur la photo : les poètes Alexandre Blok et Fedor Sologoub, 1910.
Alexandre Blok a débuté sa carrière poétique à la veille de la première révolution russe, suivie de la Première guerre mondiale. Ces événements ont particulièrement touché Alexandre Blok, et le thème de la Patrie occupait à cette époque la première place dans ses œuvres. En juillet 1916, il a été appelé à servir dans l’armée. Il a servi près d’un an près de Pinsk en tant que contrôleur dans une équipe du génie. Sur la photo : Alexandre Blok avec des soldats et des officiers de la brigade du génie, 1916.
La Révolution d’octobre provoque un nouvel élan spirituel chez le poète et une activité civile. En janvier 1918, il écrit les poèmes Douze et Les Scythes. Alexandre Blok travaille à la Commission d’Etat pour la publication des classiques de la littérature russe, dans la section théâtrale de Narkompros (Commissariat du peuple à l’éducation), et dans l’édition Littérature Mondiale de Maxime Gorky. Sur la photo : Alexandre Blok, 1919.
Les dernières années de la vie d’Alexandre Blok sont imprégnées d’une dépression profonde, d'une vision définitivement tragique, d'une forte discorde avec la réalité. La pièce Ramsès a été le dernier livre publié du vivant du poète. Sur la photo : Alexandre Blok, 1920.
En 1921, Alexandre Blok est tombé gravement malade, et est décédé le 7 août. Il a été enterré dans le cimetière Smolenskoïe à Saint-Pétersbourg. En 1944, les restes du poète ont été transférés au cimetière Volkovo.
