Evoquant la mise en place d'un système de défense antimissile pour la région euro-atlantique, le porte-parole de l'OTAN James Appathurai a fait savoir vendredi que l'Alliance prendrait une décision qui contentera tous ses membres.
"Nous sommes persuadés que cette décision satisfera tous les alliés", a-t-il déclaré aux journalistes à Bruxelles.
D'après les médias, la Turquie a demandé que les noms des pays visés par le bouclier antimissile européen ne figurent pas dans le document final du sommet de Lisbonne. Il s'agit notamment de l'Iran et de la Syrie, avec lesquels Ankara entretient des rapports étroits, mais que Washington et certains de ses alliés considèrent comme une source de menace potentielle.
La Turquie souhaite en outre que le commandement du système de défense antimissile européen soit déployé sur son territoire, car c'est précisément là qu'il est prévu d'implanter des éléments importants de ce système.
La décision de mettre en place un bouclier antimissile en Europe doit être adoptée par les leaders de l'OTAN vendredi, lors de leur première session plénière dans la capitale portugaise.