Le chef de l’administration du président russe Serguei Narychkine à la réunion du Comité d’organisation de l’Année a annoncé qu’il était évident que l’Année croisée France-Russie était réussie. Elle a prouvé que les deux peuples sont prêts à se rapprocher.
Parmi les projets importants on peut mentionner une exposition «Sainte Russie» qui s’est déroulée au Louvre, une exposition des chef-d’œuvres de Picasso à Moscou et à Saint-Pétersbourg, l’exposition nationale russe qui a présenté pour la première fois depuis un demi siècle la Russie au public parisien au «Grand Palais» et l’exposition «Art de vivre à la française» dans la salle d’expositions de Moscou Manège.
Cette année a donné la possibilité d’intensifier la coopération dans des domaines différentes : la culture, l’économie, l’éducation, les recherches scientifiques, les échanges des étudiants et le sport. On a appuyé sur l’engagement des jeunes dans des actions organisées, c’est pourquoi l’un des premiers événements était le forum franco-russe des étudiants à Paris.
Les organisateurs de l’Année avaient l’objectif d’entraîner dans ces échanges bilatéraux le nombre maximal de régions de Russie et de France. Ils ne voulaient pas que les grandes manifestations éclipsent des petits projets qui permettent également d’apprendre beaucoup de nouveau. A ce qu’il parait ils ont réussi. En France on a organisé au niveau national et régional plus de 350 manifestations liées à la Russie. Plus de deux millions de personnes les ont visitées. Pourtant, l’Année croisée ne s’est pas encore terminée, beaucoup d’événements intéressants sont prévus pour le mois de décembre.
L’année croisée qui se terminera en décembre a «ouvert de nouvelles perspectives», est persuadé le chef de l’administration du président Serguei Narychkine. Selon lui, la Russie et la France «étudient le projet de l’organisation en 2012 des saisons de la langue et de la littérature russe en France et de la langue française en Russie». Le ministre français de la culture Frédéric Mitterrand est inspiré par l’idée de créer une académie russo-française des arts. Ce projet a été proposé par le célèbre réalisateur Pavel Lounguine. Le ministre français a souligné que l’objectif de l’académie est de « contribuer à la production franco-russe, de promouvoir le cinéma russe en France et en Europe et le cinéma français en Russie».
Les relations franco-russes s’associent le plus souvent au passé «mythique», aux clichés, tels que : «l’âme russe» et «l’esprit français» et pas aux réalités contemporaines. Il est important pour Moscou et Paris de donner aux relations un nouveau contenu et de les adapter au monde moderne. L’organisation de ce marathon interculturel est devenue très utile pour les futures relations entre la Russie et la France.
