La Bulgarie s’est joint au projet de construction du gazoduc South Stream. C’est le résultat le plus important de la visite du premier ministre Vladimir Poutine dans ce pays.
Le tronçon marin du gazoduc rejoindra la ville bulgare de Varna. Son chantier sera terminé à l’horizon de 2015. A cette date le gazoduc «pompera» annuellement vers l’Europe 63 milliards de m3 de gaz.
Le gazoduc bifurquera en Bulgarie pour rejoindre l’Autriche en transitant par la Serbie, la Hongrie et la Slovénie et l’Italie en passant par la Grèce. La Russie avait déjà signé avec ces pays des accords bilatéraux sur la construction de la branche terrestre.
«Les accords signés samedi sont un constat du caractère pragmatique des relations bilatérales, a déclaré le premier ministre bulgare Boïko Borisov. South Stream est un projet d’envergure européenne», - a souligné de son côté Vladimir Poutine.
A la réalisation de ce projet participent les principaux constructeurs des pays européens (Italie et France) et d’autres partenaires en Europe Occidentale ont également présenté leurs offres. «Gazprom» et Holding énergétique bulgare sont en train de préparer l’étude de faisabilité pour le tronçon bulgare du gazoduc. C’est un pas important de plus vers la réalisation des accords bilatéraux.
La Bulgarie tirera des avantages importants de la réalisation du projet sous forme des droits de transit de gaz en direction d’Europe. Aujourd’hui elle reçoit de la Russie environ 600 millions d’euros annuellement pour le transit d’une petite quantité de gaz. Après la réalisation du projet South Stream, cette somme sera multipliée par quatre.
South Stream assurera l’approvisionnement stable en gaz tant de la Bulgarie que de l’Europe dans son ensemble. Le projet minimise les risques de transit qui sont très indésirables avant tout pour l’Europe, La minimisation des risques de ce genre est extrêmement importante pour garantir la sécurité énergétique des pays européens.