Russie-OTAN : une approche différente de l’évaluation des menaces de missile

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Le document politique clé du Conseil OTAN-Russie en novembre à Lisbonne va contenir une évaluation commune des risques et des menaces. Les diplomates se sont réunis mercredi à Bruxelles pour mettre les accents là, où les approches des parties divergent.

Le document politique clé du Conseil OTAN-Russie en novembre à Lisbonne  va contenir une évaluation commune des risques et des menaces. Les diplomates se sont réunis mercredi à Bruxelles pour mettre les accents là, où les approches des parties divergent.

Selon les diplomates russes, le document est « étoffé ». Le texte de l’aperçu des risques et des menaces de 25 pages contient cinq parties : terrorisme international, Afghanistan, piraterie, infrastructure vitale, la non-prolifération des armes de destruction massive, dont les technologies de missile.

Les positions de la partie russe et de l’OTAN ont coïncidé sur tous les points, sauf les menaces de missile.

Dans son évaluation des menaces de missile l’OTAN campe sur la position des Etats-Unis, persuadés de la menace de missile émanant de l’Iran. Un argument pour doter l’Europe d’un système de défense antimissile. Moscou n’est pas d’accord. Créer un bouclier antimissile aussi puissant pour parer à une menace iranienne hypothétique, n’est pas étayé de faits réels, estiment les analystes russes. Selon l’ambassadeur de Russie à l’OTAN Dmitri Rogozine, son pays n’est pas enclin à présenter un quelconque pays comme un démon. C’est ce que disait également ces jours-ci le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov.

Notre possible coopération sur la défense antimissile dans ses divers aspects, tout comme d’autres formes de coopération avec l’OTAN, ne visent pas un pays tiers, mais a pour but de parer à d’éventuelles menaces.

L’OTAN appelle sa possible coopération avec la Russie sur la  défense antimissile «  feuille de route ». De l’avis du porte-parole officiel de l’Alliance James Appathurai, exprimé mercredi soir, il y a l’espoir qu’au prochain sommet OTAN-Russie une disposition à coopérer sur le bouclier antimissile européen soit montrée. Il a reconnu en même temps que la Russie avait des questions à poser, auxquelles il fallait apporter des réponses. Cela veut dire que les diplomates ne sont pas parvenus à un dénominateur commun, mais ont fixé leurs divergences dans le document, qui sera présenté le 20 novembre aux participants à la rencontre à Lisbonne.

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