Plus de 700 pirates somaliens emprisonnés à travers le monde (Onu)

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Plus de 700 individus condamnés ou soupçonnés de piraterie au large de la Somalie sont à présent emprisonnés dans 12 pays, la moitié d'entre eux sont détenus dans des prisons somaliennes, a annoncé Iouri Fedotov, directeur de l'Office de l'Onu contre la drogue et le crime (ONUDC).

Plus de 700 individus condamnés ou soupçonnés de piraterie au large de la Somalie sont à présent emprisonnés dans 12 pays, la moitié d'entre eux sont détenus dans des prisons somaliennes, a annoncé mardi Iouri Fedotov, directeur de l'Office de l'Onu contre la drogue et le crime (ONUDC).

"L'ONUDC a élaboré ces deux dernières années un programme anti-piraterie pour aider les pays de la région à poursuivre les pirates en justice. Grâce au soutien de la communauté internationale, plus de 700 pirates, tant présumés que condamnés, se trouvent aujourd'hui en prison dans 12 pays. Plus de la moitié d'entre eux sont emprisonnés en Somalie", a indiqué M.Fedotov.

La lutte contre la piraterie maritime est un problème plus juridique qu'administratif. La communauté internationale n'a pas encore créé de mécanisme juridique de lutte contre la piraterie, il n'y a pas de tribunaux internationaux ni de prisons spéciales.

Pour l'instant, les actes de piraterie ne sont définis que par la Convention des Nations unies sur le droit de la mer datant de 1982. Selon les spécialistes, elle a besoin d'être sérieusement revue et modifiée. Il faut des définitions plus précises. Il est également nécessaire d'élaborer et de codifier minutieusement un registre international des punitions pour des actes de piraterie.

Par ailleurs, les grandes puissances maritimes doivent avoir des fondements juridiques internationaux solides pour lancer des opérations contre les bases des pirates sur le territoire des Etats riverains.

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