Washington estime que l'achat de deux porte-hélicoptères de type
Mistral par Moscou relève de l'affaire intérieure de la Russie et de la
France.
"Nous ne pouvons pas opposer notre veto à un accord
conclu entre deux Etats souverains", a-t-il déclaré vendredi sur les
ondes de la radio Echo de Moscou.
C'est ainsi que le diplomate
américain a répondu à la demande de commenter l'opinion selon laquelle
les Etats-Unis envisageaient de bloquer ce contrat.
Moscou et
Paris sont sur le point de s'entendre sur la construction de deux BPC
de type Mistral en France et de deux autres en Russie.
Interrogé
sur la question de savoir si l'entente éventuelle entre Moscou et Paris
pouvait constituer une menace pour la sécurité internationale, M.Beyrle
a fait remarquer que "si elle était transparente et répondait vraiment
aux intérêts des deux parties, il y aurait peu de risque qu'elle soit
perçue de la sorte".
Selon Jacques Hardelay, PDG de STX France
(chantier naval nazairien, constructeur du Mistral), en cas de
signature du contrat entre la Russie et la France, le premier navire
sera construit fin 2013 et le deuxième en 2015. M.Hardelay estime que
les chantiers navals russes seront en mesure de construire seuls des
bâtiments de guerre de cette classe dès 2016.