La Russie et le Qatar étudient les possibilités de promouvoir leur coopération. L’émir Hamad ben Halif Al Tani du Qatar est venu en visite officielle à Moscou, afin de discuter de nouvelles directions prometteuses de l’interaction des deux États.
Les rapports bilatéraux ont été relancés en 2007 après le voyage de Vladimir Poutine, alors président, au Qatar. Alors les parties ont signé des accords d’encouragement et de protection mutuelle des placements de capitaux, un mémorandum d’entente entre la compagnie russe Lukoil et Qatar Petroleum. Et pourtant la sphère gazière apparait comme la branche la plus prometteuse de coopération, estime Konstantin Simonov, directeur général du Fonds russe de la sécurité énergétique nationale.
L’on sait que la Russie possède les plus importantes réserves mondiales prouvées de gaz naturel. De 21 à 25 %, suivant diverses évaluations. L’émirat de Qatar campe solidement en troisième position. Pour cette raison le Qatar a engagé ces temps-ci des négociations actives avec la Russie. Actuellement il est question de développer le Forum des pays exportateurs de gaz, fondé avec la participation directe de la Russie. Le gaz est la matière qui nous unit.
Il est logique que les pays producteurs souhaitent la stabilité et veulent éviter des bouleversements inutiles sur le marché gazier. Lors de sa rencontre mardi avec l’émir Hamad ben Halif Ali Tani le chef du gouvernement russe Vladimir Poutine a soutenu l’initiative du Qatar d’accueillir le sommet prochain des pays exportateurs de gaz, qui sera sans doute une occasion pour élaborer une stratégie de livraisons durables de gaz sur les marchés du monde.
