Tous les moyens sont bons dans la lutte contre la corruption. Il y a eu en Union soviétique les organismes d’État de contrôle populaire employant gratuitement jusqu’à 10 millions de citoyens. Maintenant les militants du mouvement anticorruptionnel font renaître la tradition en instituant l’Organisation de contrôle populaire.
Il n’est possible de mettre fin à la corruption qu’en assurant l’intolérance à ce phénomène dans la société, indiquent les experts de l’ONG internationale Transparency International. Selon les données fournies en 2010, d’après le niveau de la corruption, la Fédération de Russie se classe la 154ème parmi 178 pays figurant sur la liste. C’est un indice déplorable. Or, en réunissant leurs efforts, l’État et les milieux publics peuvent remédier à ce mal, dit le représentant de Transparency International Youli Nisnevitch:
«Il existe des gens qui comprennent qu’il faut lutter contre la corruption et sont prêts à dépenser leurs moyens personnels pour les projets appropriés. Il existe dans le même temps des actes normatifs et un programme d’État sur la lutte contre la corruption. Cependant, il est impossible d’enregistrer les acquis sans la participation des citoyens».
Il est nécessaire d’aménager un système global de contrôle populaire avec la participation des simples gens, estiment les initiateurs du projet «Contrôle populaire». D’autant plus que leur droit d’obtenir l’information sur les activités des fonctionnaires est formulé dans les lois.
Il est nécessaire de lutter contre la corruption. Bien qu’il soit impossible d’y mettre fin, on peut réduire le préjudice. Le président de Russie Dmitri Medvedev a déclaré que la lutte contre la corruption est parmi ses priorités au poste de chef de l’État. Or, les résultats positifs ne seront enregistrés que grâce aux efforts conjoints du pouvoir et des simples gens.