Irak: les demandes de grâce ne peuvent qu'accélérer l'exécution d'Aziz

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Les appels de la communauté internationale à épargner l'ancien vice-premier ministre irakien Tarek Aziz, condamné à mort par pendaison, ne peuvent qu'accélérer son exécution, a déclaré à RIA Novosti un membre de la Cour suprême irakienne.

Les appels de la communauté internationale à épargner l'ancien vice-premier ministre irakien Tarek Aziz, condamné à mort par pendaison, ne peuvent qu'accélérer son exécution, a déclaré jeudi à RIA Novosti un membre de la Cour suprême irakienne.

"La pression exercée par la communauté internationale sur le gouvernement irakien pour l'obliger à ne pas appliquer la sentence prononcée ne peut qu'accélérer l'exécution de Tarek Aziz", a dit le magistrat réclamant l'anonymat.

Et d'ajouter que l'opinion du peuple, qui voit en la personne d'Aziz un ancien baassiste et bras droit du dictateur Saddam Hussein,  comptait beaucoup plus pour les politiciens irakiens.

"Après l'exécution de Saddam, Tarek Aziz pleurait à chaudes larmes", a rappelé l'interlocuteur de l'agence.

Mardi dernier, la justice irakienne a condamné à mort par pendaison M.Aziz, 74 ans, pour son rôle dans la persécution des chiites en 1999.

En 2009, M.Aziz  avait déjà été condamné à sept ans de prison pour son rôle dans les exactions commises contre les Kurdes dans les années 1980. Il était aussi accusé d'avoir fait exécuter 42 marchands coupables de la flambée des prix des denrées alimentaires au début des années 1990, au plus fort du blocus économique de l'Irak.

L'Onu, la Russie, l'Union européenne, le Vatican et certains autres Etats et organisations ont demandé aux autorités irakiennes de ne pas mettre à exécution le jugement prononcé à l'encontre de Tarek Aziz.

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