La Russie gagnera le droit d'accueillir la Coupe du monde de football en 2018 malgré les fréquents scandales de corruption qui minent la FIFA, a déclaré mardi à Moscou le président de l'Union de football de Russie Sergueï Foursenko.
"Je crois que cela ne portera aucun préjudice au dossier de candidature russe, nous menons un travail conséquent sans prêter attention aux informations négatives (…). La Russie mène son travail avec tact, elle cherche à présenter ses propositions positives et intéressantes à la FIFA pour pouvoir organiser le Mondial", a indiqué M.Foursenko avant de déplorer le fait que la procédure d'élection des pays hôtes des Mondiaux 2018/2022 était éclaboussée par des affaires de corruption.
Deux membres du comité exécutif de la FIFA - le Tahitien Reynald Temarii et le Nigérian Amos Adamu - ainsi que quatre autres officiels soupçonnés de corruption pour la désignation du Mondial 2018 ont été suspendus le 21 octobre par la commission d'éthique. Quelques jours plus tard, le Sunday Times a publié une vidéo où un ancien secrétaire général de la FIFA, Michel Zen-Ruffinen, affirmait que trois autres officiels étaient capables d'accepter de l'argent en échange de votes en faveur de la candidature anglaise à l'organisation du Mondial 2018.
Le comité de candidature britannique a déposé mardi une plainte à la FIFA contre Alexeï Sorokine, directeur général de l'Union de football russe, qui avait émis des critiques à l'égard de la candidature anglaise dans une interview.