Piraterie et islamisme au Somalie: impossible de résoudre ces problèmes par une seule décision de l'ONU

Piraterie et islamisme au Somalie: impossible de résoudre ces problèmes par une seule décision de l'ONU
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Le commissaire de l'Union africaine pour la paix et la sécurité Ratmane Lamamra a proposé au Conseil de sécurité de l'ONU d'organiser le blocus maritime et aérien du Somalie et d'en finir avec la piraterie et le transfert d'armes aux islamistes du mouvement al-Shabaab.

Le commissaire de l'Union africaine pour la paix et la sécurité Ratmane Lamamra a proposé au Conseil de sécurité de l'ONU d'organiser le blocus maritime et aérien du Somalie et d'en finir avec la piraterie et le transfert d'armes aux islamistes du mouvement al-Shabaab. Les commentaires de l'ambassadeur du Somalie en Russie Mohammed Handule:

"La proposition a été envoyée, il n'y a pas encore de décision mais le ministère des Affaires étrangères du Somalie a déjà réagi. Si la communauté internationale décide que le blocus est nécessaire, que ce soit alors comme ça. Mais il ne faut pas que la population somalienne en souffre, lit-on dans la déclaration du ministère. La communauté internationale voit ce qui est clair. Les pirates somaliens attaquent les cargos en menaçant le trafic maritime dans le golfe d'Aden et dans l'océan Indien. Cela ne peut ne pas inquiéter l'ONU, l'UE et l'Union africaine. Nous saluons les efforts de la communauté internationale. Mais on ne peut pas résoudre deux problèmes du Somalie - la piraterie et l'islamisme - par une seule décision du Conseil de sécurité de l'ONU. Néanmoins, ces problèmes sont interdépendants et il faut les résoudre ensemble simultanément. Il faut attaquer les pirates et les terroristes de l'extérieur et de l'intérieur du Somalie. Je suis persuadé que sans l'aide des Somaliens la communauté internationale ne pourra résoudre ni le premier ni le second problème. Et puis, le Somalie est un grand pays. Il est très difficile d'établir le contrôle sur un tel territoire. La décision du Conseil de sécurité, si elle est prise, sera une sorte de cadeau qu'il serait bête de refuser de la part des Somaliens."

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