Le président serbe Boris Tadic et le gouvernement du pays reprouvent les heurts sanglants qui ont opposé les forces de l'ordre de Belgrade et les homophobes lors de la "Gay Pride", organisée dimanche dans la capitale serbe, et menacent de traduire en justice tous les auteurs des violences.
"La Serbie est un pays démocratique où chacun s'exprime librement, mais où la perturbation de l'ordre public, les attaques contre la police et les pogroms ne restent pas impunis", est-il indiqué dans un communiqué gouvernemental.
Chaque participant et organisateur des "actes de vandalisme d'aujourd'hui en répondra devant la justice", a déclaré le gouvernement serbe.
Boris Tadic a pour sa part annoncé que "l'Etat était prêt à punir les vandales et les hooligans qui représentent une menace pour la sécurité des citoyens de Serbie".
Le défilé de la Fierté gaie organisé le 10 octobre à Belgrade a réuni environ 1.500 représentants des minorités sexuelles. La manifestation s'est soldée par les violences sanglantes qui ont fait environ 95 blessés, dont 47 policiers. Selon certaines données, pas moins d'une centaine de personnes se sont vues arrêter.
