Disparitions dans le Caucase: l'Europe critique la Géorgie et l'Ossétie

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Le Commissaire européen aux droits de l'homme Thomas Hammarberg a qualifié mercredi d'insuffisantes les enquêtes effectuées par la Géorgie et l'Ossétie du Sud pour élucider le sort des personnes disparues pendant le conflit d'août 2008 en Ossétie du Sud.

Le Commissaire européen aux droits de l'homme Thomas Hammarberg a qualifié mercredi d'insuffisantes les enquêtes effectuées par la Géorgie et l'Ossétie du Sud pour élucider le sort des personnes disparues pendant le conflit d'août 2008 en Ossétie du Sud.

"Malheureusement, le processus engagé pour élucider le sort des personnes disparues et demander des comptes aux auteurs d'actes illégaux est loin d'être satisfaisant (…) Mes experts ont constaté que la voie vers la vérité était semée d'obstacles. Des obstacles qu'il faut absolument lever pour faire toute la lumière sur ces affaires'', a indiqué M.Hammarberg commentant un rapport sur le sort des Géorgiens et Ossètes disparus pendant et après le conflit, qui avait été rendu public le 29 septembre.

Les auteurs du rapport, deux experts internationaux recrutés par M.Hammarberg, déplorent la partialité des enquêtes lancées par les forces de l'ordre géorgiennes et sud-ossètes, ainsi que le refus des autorités russes de leur fournir des informations sur les conversations téléphoniques des personnes disparues enregistrées en Russie.

L'agression géorgienne contre Tskhinvali en août 2008 a contraint la Russie à intervenir pour mettre un terme aux massacres de civils sud-ossètes. Le 26 août 2008, Moscou a reconnu l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie que la Géorgie qualifie des "territoires occupés".

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