La prochaine visite du président Dmitri Medvedev à Chypre sera fructueuse et témoignera de la nouvelle qualité des relations entre les deux pays, a déclaré aux journalistes le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
"Je compte sur le succès de la visite du président russe à Chypre début octobre. Le niveau de nos rapports bilatéraux étant très élevé, cette visite témoignera sans conteste de la nouvelle qualité de notre coopération", a-t-il affirmé à l'issue d'une rencontre avec le président chypriote Demetris Christofias qui s'est déroulée vendredi au siège des Nations unies à New York en marge de l'Assemblée générale de l'ONU.
Le chef de la diplomatie russe a souligné que Moscou soutenait invariablement les efforts axés sur le règlement du problème de l'île divisée entre les communautés grecque et turque.
"La Russie œuvre avec esprit de suite pour affirmer la suprématie de la loi dans les relations internationales", a-t-il indiqué, soulignant que "cette position s'appliquait totalement à la question chypriote".
Chypre est divisée en deux parties depuis l'intervention armée lancée par la Turquie en 1974 en réponse au coup d'État de colonels grecs qui voulaient rattacher l'île à la Grèce. Cette intervention a abouti à la création de la République turque de Chypre du Nord qui a proclamé son indépendance en 1983.
Les négociations menées depuis deux ans entre les communautés grecque et turque avec la médiation de l'ONU ont repris le 26 mai 2010 après deux mois d'interruption. La communauté internationale ne reconnaît que la République de Chypre, qui couvre près de 60% du territoire de l'île, et considère sa partie nord comme étant occupée par la Turquie.
Le 15 juin dernier, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté une résolution prorogeant le mandat de la Force des Nations unies pour le maintien de la paix à Chypre (UNFICYP) jusqu'au 15 décembre 2010.
