Le président russe Dmitri Medvedev a déclaré pendant le Forum politique mondial à Iaroslavl que la modernisation de l'économie et du système politique en Russie n'avait pas d'alternative. Il a parlé des particularités du processus démocratique dans notre pays.
On ne peut pas imposer la démocratie aux gens " d'en- haut", elle commence seulement dans le cas où le citoyen dira à lui-même: "je suis libre", - le président de Russie en est persuadé. Le chef de l'État a exposé l'opinion sur les critères auxquels l'État du XXI siècle doit correspondre, sur les standards universels de la démocratie. Le président a nommé cinq exigences qu'il trouve essentielles.
Premièrement, c'est la réalisation juridique des valeurs et des idéaux humanitaires. Le deuxième standard, je pense, c'est la capacité de l'État d'assurer et de soutenir un niveau élevé du développement technologique. La stimulation de l'activité scientifique, la stimulation des innovations produit la quantité suffisante des biens sociaux pour l'acquisition du niveau de vie digne. Il me paraît très important de marquer que la pauvreté est une des principales menaces de la démocratie. En effet, il est évident qu'une personne pauvre ne peut pas être libre. Les tentatives de l'imposition des formes démocratiques extérieures dans les sociétés pauvres, - et cela arrive maintenant, nous connaissons ces pays, - amènent très souvent ou bien au chaos, ou à la dictature. À côté de l'encouragement des transformations politiques dans ces pays, il faut contribuer à leur développement économique.
Un autre standard, au dire du président de Russie, c'est la capacité de l'État démocratique de protéger les citoyens contre les atteintes du côté des communautés criminelles. Dmitri Medvedev a nommé comme la particularité suivante d'une société libre un haut niveau de la culture, de formation, des moyens de communication et de l'échange d'information. À titre du cinquième standard, le chef de l'État a nommé la certitude personnelle de l'homme qu'il vit dans une société démocratique. L'essentiel, c'est que les standards de la démocratie doivent être reconnus à l'échelle internationale, a déclaré Dmitri Medvedev.
Seulement cela les rend efficaces. Et en outre, il est important que les standards élaborés en commun ne soient pas à géométrie variable, hypocrites. Puisque chacun qui participe à leur création, les essaie sur lui-même. Ainsi, tous les États pourraient les suivre sans crainte qu'ils ne soient utilisés pour la restriction de la souveraineté et l'intervention dans les affaires intérieures. À propos, les arguments semblables étaient utilisés aussi en ce qui concerne la Russie. A côté d'une critique juste que nous entendons régulièrement et que nous percevons très positivement, de temps en temps la Russie se heurte avec les estimations injustes et extrêmement tendancieuses de notre système politique.
Le processus démocratique en Russie suit un développement progressif. "Cette démocratie qui existe aujourd'hui, vaut mieux que ce qu'elle était il y a cinq ans", - Dmitri Medvedev en est certain.
La Russie, sans aucun doute, est une démocratie. En Russie il y a une démocratie. Oui, elle est jeune, pas mûre, imparfaite, inexpérimentée, mais c'est tout de même une démocratie. Nous sommes tout au début de cette voie, et nous avons beaucoup de travail à faire. Mais nous sommes libres.
