"Le quartette" des médiateurs dans le règlement proche-oriental, ce sont l'ONU, l'UE, les États-Unis et la Russie. C'est, notamment, sous l'influence du "quartette" que les parties du conflit - les Israéliens et les Palestiniens - ont accepté les négociations directes. La semaine passée, le Premier ministre d'Israël Benyamin Netanyahu et le chef de l'Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas se sont rencontrés à Washington.
Il convient de noter qu'Abbas, le leader du mouvement FATAH, contrôle seulement une partie des territoires palestiniens, la Cisjordanie, et ne contrôle pas la bande de Gaza se trouvant sous le contrôle des concurrents politiques - du mouvement le HAMAS. Cela marque l'attitude d'Abbas aux négociations, croit l'expert de l'Institut de l'orientalisme Boris Dolgov
Mahmoud Abbas est intéressé par ces négociations, puisqu'il est le leader de l'Autorité Palestinienne, et le succès de ces négociations sera le succès de cette administration et de l'organisation le FATAH qu'il préside. Le délai de ses responsabilités du président a expiré. Et les leaders du HAMAS déclarent qu'il n'a pas droit de parler au nom du peuple palestinien. Et cela l'oblige aussi à faire les efforts pour que soient atteints au moins quelques résultats, et confirmer son statut par cela.
Quant à Israël, il est peu probable qu'il soit prêt à sacrifier les intérêts de la sécurité, croit l'expert. À son avis, Israël trouve que la sécurité peut être assurée seulement par la force.
En comprenant toute la complexité et le caractère dramatique des contradictions au Proche-Orient, la Russie appelle néanmoins les deux parties à manifester l'approche responsable et constructive au maximum, la volonté d'atteindre des compromis difficiles pour arriver au règlement.
Moscou considère comme un important pas vers le règlement la création «de l'État palestinien intègre, indépendant, viable dans les frontières de 1967 coexistant avec Israël en paix et en sécurité », - stipule la déclaration officielle du Ministère des Affaires étrangères russe. Pour le succès des négociations, Moscou appelle les Palestiniens à exclure n'importe quelles manifestations de la violence, et les Israéliens - à prolonger le moratoire sur les constructions en Cisjordanie, expirant fin septembre.