Il n'y aura pas de déficit alimentaire en Russie malgré la sécheresse en été. En ce qui concerne les prix des vivres, le gouvernement les contrôle strictement, déclare Dmitri Medvedev. Le président de Russie a convoqué jeudi une séance du Conseil d'Etat consacrée à la sécurité alimentaire.
Les autorités réguleront les prix des vivres en septembre, a promis Dmitri Medvedev.
Il n'y aura pas de déficit de viande, ni de lait, ni de sucre. Le gouvernement et les autorités régionales devront prévenir la montée infondée des prix des produits agricoles et des vivres.
Le Parquet, le ministère de l'intérieur et d'autres organismes de contrôle appliqueront les mesures qui s'imposent à l'égard de ceux qui sont responsables de la montée infondée des prix, a dit pour conclure Dmitri Medvedev.
Le Conseil d'Etat a examiné la situation complexe qui s'est créée dans l'agriculture dans la région de Saratov, gros fournisseur de blé.
Non seulement les autorités russes se soucient de la sécurité alimentaire. Les experts sonnent l'alarme vu les cataclysmes climatiques en été dernier. Selon les analystes américains, la population mondiale atteindra 8 milliards d'ici 2025 et les besoins de viande et de blé augmenteront de 50%.
Le vice-président de l'Académie des sciences agricoles Vladimir Fissenine ne partage pas le pessimisme de ses collègues américains. Chaque pays, indique-t-il, conçoit sa doctrine de sécurité alimentaire compte tenu des facteurs démographiques. Selon l'académicien, il n'y aura pas de problèmes dans l'approvisionnement des habitants de Russie en produits agricoles dans les 20 ans à venir. Le président de l'Union agro-industrielle de Russie Ivan Obolentsev dit que les anomalies climatiques en Russie et dans les pays voisins ne se sont pas répercutées sur le marché alimentaire mondial.
Quoi qu'il en soit, la population de la Terre augmente en entraînant la demande croissante de pain de tous les jours et les fournisseurs de vivres doivent y être prêts.
