Halte aux voitures étrangères (médias)

© RIA Novosti . Iouri Strelets / Accéder à la base multimédiaindustrie automobile russe
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Le 30 août, un point final a été mis aux débats sur l’avenir de l’industrie automobile russe, écrit mardi 31 août le quotidien Izvestia.

Le 30 août, un point final a été mis aux débats sur l’avenir de l’industrie automobile russe, écrit mardi 31 août le quotidien russe Izvestia.

ébut août, le premier vice-premier ministre Igor Chouvalov faisait remarquer que le gouvernement russe était toujours prêt à examiner la réduction les droits de douane sur les voitures importées dans le cadre de l’Union douanière afin de faciliter la future adhésion de la Russie à l’Organisation mondiale du commerce.

Par contre, le chef du gouvernement Vladimir Poutine estime que les taxes doivent être augmentées, quoique progressivement.

Le premier ministre russe a notamment promis de continuer à soutenir l’industrie automobile nationale pour éviter que le pays ne se transforme en une décharge des véhicules usagés. Les taxes en vigueur depuis le début de 2009 se sont montrées efficaces. Selon les statistiques du Service fédéral des douanes, les importations de voitures en Russie ont chuté de 43% de janvier à mars 2010.

Il n’y a que trois producteurs qui peuvent se prévaloir actuellement d’un niveau élevé d’intégration locale. Ce sont les usines Volkswagen à Kalouga, Hyundai à Saint-Pétersbourg (en service début de 2011) et Avtoframos à Moscou. Tous les autres procèdent selon la méthode dite semi knocked-down. L’intégration locale ne pourra être augmentée que si la Russie attire les producteurs des pièces détachées dont la qualité satisfera les exigences des grands producteurs internationaux de voitures.

Actuellement, le marché russe n’est pas trop attrayant pour les fabriquants des composantes, estime Iouli Matevossov, expert de la société d’investissements Aton, qui fait remarquer que ce marché est trop petit et assure donc des bénéfices trop faibles. A partir de la mi-septembre, le ministère russe de l’Industrie et du Commerce s’apprête pourtant à rendre plus rigoureux le régime de l’assemblage industriel des véhicules en faisant passer l’intégration locale minimale des 30% actuels à 60%.

L’intégration locale est pourtant une arme à double tranchant, souligne Piotr Kliouiev, expert de la société 2K Audit – Deloviye Konsultatsii (Consultations d’affaires). C’est le prix qui a toujours constitué le grand avantage compétitif des producteurs russes, aussi bien avant la crise que de nos jours Or, les producteurs étrangers ayant ouvert leurs usines en Russie font concurrence aux usines AvtoVAZ même dans ce domaine. Et c’est dans une très grande mesure à cause des voitures dites “ étrangères de fabrication russe “ que le géant automobile russe situé à Togliatti commence à céder le marché national aux producteurs étrangers.

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