La Russie, comme d'autres pays, n'est pas sortie de la crise économique et financière, elle poursuivra la réalisation des programmes anticrise, a déclaré vendredi le chef du gouvernement russe Vladimir Poutine dans une interview aux agences russes d'information.
« Tout comme l'économie mondiale, la nôtre sort graduellement de la crise. Mais notre sortie ne sera pas rapide, elle prévoit des conclusions pratiques, a-t-il souligné. La sortie de la crise prévoit l'arrêt des programmes anticrise de la part de l'Etat. Mais si on considère que le marché ne s'est pas rétabli, et que le pouvoir d'achat des gens n'a pas atteint le niveau d'avant la crise, les mesures doivent être poursuivies ».
Vladimir Poutine part du fait que la sortie de la crise sera lente. Justifiant sa position, il a cité le niveau élevé du chômage dans les grandes puissances mondiales. Cela montre que les forces productives n'ont pas atteint leur envergure d'avant la crise. Des oscillations importantes sur les marchés mondiaux et dans les bourses montrent aussi que la crise n'est pas surmontée. Cela ne peut pas ne pas se refléter sur les pays, dont sur la Russie, note à ce sujet le directeur général du Fonds de la politique efficace Kirill Tanaev.
La Russie fait partie du système économique et financier mondial. Son économie dépend de l'état des marchés extérieurs, ceux du pétrole, des métaux etc. La fièvre sur les marchés se répercutait de façon négative et se répercute encore sur l'état de l'économie russe. Le Premier ministre, dans sa déclaration, a reconnu une chose évidente : tant que l'économie mondiale ne sort pas de la crise financière, on ne peut pas compter que la Russie la surmontera entièrement.
Et si c'est comme ça, il faut poursuivre la réalisation des programmes anticrise, a souligné Vladimir Poutine. Répondant à la question comment il évalue l'activité du cabinet des ministres pendant la période de crise, il l'a trouvée satisfaisante. Il n'a pas caché que certaines choses auraient pu être faites de façon plus rapide et plus efficace.