Le parti au pouvoir « Russie unie » s'est ingérée dans le conflit ayant demandé au président de Russie Dmitri Medvedev de suspendre la construction de l'autoroute. Certes, il est nécessaire d'aménager une telle autoroute à Moscou. Or, il est clair que l'économie ne saurait survivre sans l'écologie.
Fait réjouissant : les structures au pouvoir en ont pris conscience, a dit Evguenia Tchirikova, leader du mouvement en faveur de la forêt de Khimki.
A mon avis, ce n'est pas une victoire définitive. Nous sommes reconnaissants au parti « Russie unie » ayant fait une déclaration aussi importante. Les descendants ne nous pardonneront pas l'abattage de la ceinture verte.
Les écologistes et les ombudsmans se montrent contents d'être entendus, dit le coordinateur du programme pour la politique écologique de la Fondation de la Nature sauvage Alexei Knijnikov.
On prend, semble-t-il, en considération l'opinion des milieux publics en Russie. Nous sommes contents que le parti « Russie unie » a adopté une décision juste.
On a appris le soir que le président de Russie avait décrété de suspendre la construction de l'autoroute Moscou -St Petersbourg à travers la forêt de Khimki. Dmitri Medvedev a chargé le gouvernement de s'entretenir avec les milieux publics et les experts sur la sauvegarde des zones vertes. Les autorités moscovites se sont montrées prêtes à réviser l'itinéraire de l'autoroute.
Les fonctionnaires devront réfléchir avant d'adopter les décisions. L'évolution des événements autour de la forêt de Khimki confirment que la société civile devient une force réelle en Russie.