Le Parquet russe a remis aux représentants polonais encore onze volumes du dossier sur l'accident d'avion ayant entraîné du président Lech Kaczinski près de Smolensk. Selon le procureur militaire polonais Ksystof Parulski, Varsovie fait entièrement confiance aux collègues russes et les documents traduits en polonais seront utilisés lors de l'enquête.
La Russie a déjà remis à la partie polonaise les documents du dossier sur l'accident. Le vice-procureur général de Russie Alexandre Zviaguintsev ayant assisté à la cérémonie a dit qu'il y aurait au moins encore un entretien de ce genre. Au total 17 volumes contenant l'information très importante sont remis pour le moment à Varsovie, a dit Zviaghintsev.
Selon le procureur général de Russie, ce sont des contacts sans précédent. L'ouverture de l'enquête pour les juges d'instruction polonais traduit une bonne volonté de la partie russe, a déclaré Alexandre Zviaguintsev.
Ni la Convention européenne sur l'assistance juridique réciproque dans l'enquête pénale adoptée en 1959 ni l'Accord russo-polonais conclu en 1996 ne supposent pas une coopération aussi prompte. Donc, cette forme de coopération est bénévole.
Le procureur militaire polonais Ksystof Parulski a hautement apprécié cette procédure ayant exprimé sa reconnaissance à la Russie et signalé un « niveau très élevé des preuves ».
Nous faisons entièrement confiance à ces documents. Ils ont été remis légalement et nous pourrons les utiliser dans l'enquête.
Parulski a déclaré à une conférence de presse que l'objectif essentiel des juges d'instruction russes et polonais consistait à établir la vérité. Le procureur n'exclut pas l'apparition de nouveaux figurants.
Cela démentit les déclarations de certains politiciens polonais suivant lesquelles la Russie fait traîner en longueur voire falsifie l'enquête sur l'accident de l'avion de Lech Kaczynski.
