Le nombre de foyers d'incendie visibles de l'espace a diminué lundi de 371 à 218 en raison d'un épaisse couche de nuages cachant la Russie centrale, a annoncé Nadejda Poupycheva, porte-parole de la société russe Scanex qui traite les données des satellites américains Terra et Aqua.
"Les nuages couvrant la Russie centrale ont empêché aux spectromètres MODIS (Moderate Resolution Imaging Spectroradiometer) des satellites Terra (EOS AM-1) et Aqua (EOS PM-1), de détecter tous les points chauds dans les régions de Riazan, de Nijni-Novgorod, de Moscou et de Vladimir", a indiqué Mme Poupycheva.
Le nombre des incendies a diminué de 83 à 28 en 24 heures dans la région d'Ekaterinbourg où le temps n'était pas couvert. D'ailleurs, cette région occupe toujours la première place pour le nombre des feux naturels, devant les régions de Rostov (27 foyers contre 7 la veille), de Tambov (16 contre un point chaud dimanche), de Nijni-Novgorod (14 contre 27 la veille), de Tcheliabinsk (13 contre un seul dimanche).
Des incendies font également rage dans les régions de Kourgan (11), d'Orel (10), de Volgograd (9), d'Orenbourg (8) et le territoire de Krasnoïarsk (8 nouveaux incendies).
Les satellites Terra et Aqua enregistrent les "points chauds" de la Terre, qui sont généralement des foyers d'incendies, toutes les 24 heures.
Selon le ministère russe des Situations d'urgence, 27.724 feux de forêt et de tourbières d'une superficie totale de 856.903 hectares sont apparus en Russie depuis le début de l'été. Au total, 166.120 personnes sont engagées dans la lutte contre les flammes, ainsi que 26.572 unités de matériel, y compris 62 canadairs.
D'après le ministère russe de la Santé publique, la situation est la plus tendue dans les régions d'Ekaterinbourg et de Vladimir. Les incendies, qui ravagent actuellement 15 sur 83 régions russes, ont fait 53 morts et 1.352 personnes ont reçus des soins médicaux.
