On connaît les « dragons asiatiques », groupe des pays de l'Asie du Sud-est, qui, en un peu plus de dix ans, ont su surmonter leur retard et devenir acteurs de l'économie mondiale. Et voilà qu'un nouveau terme vient d'apparaître dans le vocabulaire économique - les « lions africains », huit pays les plus dynamiques de l'Afrique qui, par un nombre de critères de développement économique, sont comparables au groupe des BRIC - le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine reconnus en tant que leaders de la nouvelle économie globale. Ces huit « lions africains » sont l'Algérie, le Botswana, l'Egypte, la Lybie, l'île Maurice, le Maroc, l'Afrique du Sud et la Tunisie. Il est remarquable que pratiquement tous les pays de ce groupe sont orientés au développement des relations économiques avec la Russie. C'est dont parle, dans l'interview à notre correspondant, Salah Tabarki, président de la Сommission des Affaires politiques, Des Droits de l'Homme et des Relations Extérieures de la Chambre des députés de la Tunisie, représentant la délégation de son pays à la conférence parlementaire internationale ayant eu lieu récemment à Moscou, « Russie-Afrique : horizons de la coopération », organisée par l'association à but non lucratif « Alliance africaine », groupe de députés de la Douma d'Etat et du Conseil de la Fédération (chambre haute et chambre basse du parlement russe).
Dans son interview au correspondant de la Voix de la Russie, Salah Tabarki, président de la Сommission des Affaires politiques, Des Droits de l'Homme et des Relations Extérieures de la Chambre des députés de la Tunisie, a parlé de l'importance de l'élargissement de la présence russe dans l'espace économique de l'Afrique, en particulier dans son pays.