Selon l'information de la chaîne de télévision Al-Arabya, l'explosion s'est produite à côté du minibus, dans lequel des journalistes prenaient place. Le président n'a pas souffert. La chaîne de télévision libanaise « Futur » a noté que l'attentat contre le cortège de voitures de Mahmud Ahmadinejad dans la ville de Hamedan avait été confirmé par l'un des fonctionnaires de l'administration présidentielle. La chancellerie du président d'Iran a appelé l'information sur l'attentat infondée. D'après l'agence informationnelle iranienne Fars, un homme a fait claquer un gros pétard artisanal au passage du cortège présidentiel « pour saluer l'arrivée du président à Hamedan ». Derrière de telles explications on entrevoit l'aspiration des autorités à calmer l'opinion nationale, estime Andreï Volodine, expert à l'Institut de l'économie mondiale et des relations internationales auprès de l'Académie russe des sciences.
L'attentat à la vie du président d'Iran, s'il y en a eu, est un événement avec un grand potentiel social et politique négatif. De ce fait, les autorités font tout pour détendre la situation. La tâche du pouvoir est de ne pas admettre un déséquilibre du système étatique et politique de l'Iran et de ne pas émouvoir la population. Quant aux motifs de l'attentat contre le convoi du président d'Iran, on ne peut que se perdre en conjectures à leur sujet.